Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/08/2014

Les merveilleuses exceptions du français. Première partie : le début des mots

On dit souvent : « l’exception confirme la règle ». C’est sans doute, pour nous Français, pour nous consoler (ou nous excuser) de ce que, en français, les exceptions sont légions.

Soyons néanmoins optimistes (et à titre d’encouragement pour les valeureux apprenants de notre langue) et formulons plutôt les règles de façon « positive ».

J’emprunte encore une fois les éléments qui suivent au « Résumé d’orthographe » de H. Berthet, déjà cité. Ceux qui ont appris la « Morphonétique anglaise » de M. Roullier seront enchantés de voir qu’en français aussi, il y a certaines « régularités » !

 

 Au début des mots

« ET » et « EP » s’écrivent toujours avec un seul « t » (étendre) et un seul « p » (épaule).

« EL » toujours avec un seul « l », sauf dans deux mots : ellipse et ellébore (c’est une fleur).

« AP suivi de R » prend toujours deux « p » (apprendre), sauf dans deux mots : après et âpre.

Facile le français, non ?

 

Au contraire, « ILL », « IRR », « AFF », « EFF » et « OFF » s’écrivent toujours avec deux « l » (sauf île et il, naturellement), avec deux « r » (sauf irascible, iris et ironie), avec deux « f » (sauf afin, Afrique et éfaufiler).

26/08/2014

Versionnage du blogue "Le bien écrire" (août 2014)

Ajouts au billet "Le français, les Français et les majuscules" : rappel des règles (H. Berthet), noms de mois et de jours de la semaine.

Compléments au billet "Monseigneur a le sens de la cadence", décidément laborieux... 

Ajout de "Philippe Barthelet" au billet "Honneur aux défenseurs du français" 

Fréquentation :

- en juillet 2014 : 174 visiteurs uniques (13 par jour en moyenne), 1372 pages vues

- en août : 153 visiteurs uniques (15 par jour en moyenne), 1330 pages vues

Vincent mit l'âne dans un pré

Les mots vingt et cent sont invariables en général : quatre-vingt-huit ans, deux cent cinq eurossauf quand ils sont multipliés et qu’ils terminent le nombre et qu’ils n’ont pas le sens ordinal (trois conditions cumulatives) ; dans ce cas, ils prennent un « s ».

Ainsi écrira-t-on :

§  quatre-vingts ans (car cela signifie : 4 fois 20) ;

§  deux cents euros (car cela signifie : 2 fois 100) ; mais :

o   quatre-vingt-huit ans (car vingt ne termine pas le nombre) ;

o   deux cent cinq euros (car cent ne termine pas le nombre) ;

§  page quatre-vingt (car on désigne la 80ème page) ;

§  numéro deux cent (car on désigne le 200ème).

 

Mille est invariable : trois mille hommes, sauf quand il est utilisé comme mesure de distance (en mer) : à trois milles de la côte.

Par ailleurs, on l’écrit mil quand on veut désigner une date de l’ère chrétienne autre que le millénaire lui-même : l’an mil neuf cent quarante et un, l’an mille trois cent avant J.-C., l’an mille.

 

Ça, ce sont des règles ou je ne m’y connais pas… !

 

Ma source : H. Berthet, Résumé d’orthographe, Les éditions de l’école, Paris VI (1941)