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02/03/2015

Statistiques sur les hauts (et les bas à la rigueur)

La fréquentation moyenne de ce blogue a doublé depuis octobre 2014 : 66 visiteurs quotidiens.

Et un pic à 104 !

J'enlève le haut myriam-szabo.jpgJe n'ai pas réussi (ni essayé d'ailleurs) à identifier les causes des hauts et des bas… Il est sûr qu'il y a une certaine périodicité, à peu près hebdomadaire, mais quant à la corréler à une cause, bernique. Les pics ne sont ni systématiquement le lundi ni le vendredi ni le dimanche. Peut-être sont-ils dus au contenu des titres… Allez savoir ; faudra que j'essaie avec Monica Belluci.

Quant à moi, je tiens le rythme… une seule semaine d'absence totale depuis le 1er juillet 2014 et un seul jour de panique (j'ai écrit le billet le lendemain).

Côté "retours", c'est maigre mais touchant. Une collègue m'a écrit, en aparté : "j'adore ton blogue". Chacun pensera ce qu'il voudra de cette déclaration lapidaire mais ça m'a fait plaisir. Souvent on m'écrit : "je ne me sens pas capable de faire des commentaires car ça vole trop haut"… Oh les flatteurs (ou les paresseux) !

Je fais de mon mieux et je connais toutes les insuffisances de ce blogue ; mais je tiens mon sujet et pour l'instant, je n'en vois pas le bout.

Il me prend du temps, c'est sûr mais m'apprend des choses aussi.

Pour aller plus loin, il y a la création d'un site ou la publication d'un bouquin. Mais je suis effaré par le nombre de livres qui sortent et partagé entre l'envie de les lire et l'envie de me mesurer à eux.

Comment laisser une trace ?

Quand on voit comme on est vite oublié - et même vite remplacé - dans les endroits où l'on est passé...

Bon, je ne peux pas terminer le billet comme cela ! Et à propos de passer, voici "À une passante" de Charles Baudelaire. Peut-on faire mieux ? Disons que Gustave Caillebotte peut faire l'équivalent avec "Rue de Paris : temps de pluie"...

 

La rue assourdissante autour de moi hurlait.

Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

Une femme passa, d'une main fastueuse

Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;


Agile et noble, avec sa jambe de statue.

Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,

Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,

La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.


Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté

Dont le regard m'a fait soudainement renaître,

Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?


Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !

Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,

Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

 

 

01/03/2015

L'art de la préposition (II)

Je vous avais dit le 6 février dernier que l’art de la préposition se perdait (comme les claques d’ailleurs, dans certains cas, mais c’est une autre histoire…).

 

Ribéry.jpgMaintenant que j’ai l’œil, mon oreille repère quantité d’aberrations. Il n’y a pas que les prépositions, il y a aussi l’accord approximatif des pronoms relatifs et interrogatifs. À la radio, je veux bien croire que les gens interrogés ont le trac et construisent leurs phrases au jugé ; on raille souvent les footballeurs mais il n’y a pas qu’eux (en fait, si, il y a la queue…).

Donc ce matin-là, 27 février 2015, qu’est-ce que j’entends sur France Inter (à France Inter ? dans France Inter ?) ?

Une dame nous explique que, dorénavant, on fabrique « une crème brûlée dans lequel on trouve une huile essentielle ». Tout cela pour dire que les arômes artificiels vont être remplacés par des extraits de plantes. La Drôme est montée dans ce train très « nature » et « bio ». (Après avoir fait une réclame éhontée pour les Yvelines, il est bien normal que je mette en valeur d’autres départements, avant qu’ils ne disparaissent).

À Paris, pas d’huile essentielle mais beaucoup d’hydrocarbures ; ou plus exactement, de résidus très peu naturels de combustion d’yceux. AirParif tire la sonnette d’alarme et s’étonne que les Pouvoirs publics ne fassent pas respecter la loi (NDLR : pas étonnant, il faudrait brusquer les acharnés de la bagnole et ceux qui ne veulent pas entendre parler d’hybride ni d’électrique, pas assez viriles…). Son directeur déclare ainsi, à une heure de (très) grande écoute : « L’ozone pose des problèmes sur la santé ».

Voilà, c’est assez pour un dimanche, non ?

28/02/2015

Miscanthus mysteriosus

Toujours pas la moindre idée de ce que c’est que le miscanthus ?

Pas l’ombre d’un commentaire dans le blogue à l’horizon…

Rien dans mon Dictionnaire Hachette de notre temps…

Rien dans mon Larousse de 1927 en deux volumes…

Rien dans mon Larousse agricole de 1922 en deux volumes…

L’heure est grave, je dégaine Wikipedia.

Ce dernier me répond sans hésiter, en une fraction de seconde, et avec photo

(Miscanthus giganteus par Pschmitz de en.wikipedia.org.

Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Miscanthus_gigante...

File:Miscanthus_giganteus.jpg) :

Miscanthus_giganteus.jpg

Le miscanthus géant (Miscanthus ×giganteus) est une espèce hybride de plantes herbacées de la famille des Poaceae. Elle résulte du croisement par l'Homme de Miscanthus sinensis et Miscanthus sacchariflorus (dont il existe des formes génétiquement très différentes).

Elle fut créée dans un but de production énergétique : certaines espèces du genre Miscanthus (des « herbes à éléphant ») rencontrent un intérêt croissant de la part de l’industrie et d’une partie du monde agricole en raison de sa productivité et de sa teneur en lignocelluloses. Pour en faire des cultures dites énergétiques, des chercheurs ont créé, en Asie, cette nouvelle espèce. Cet hybride, stérile, est en effet très productif.

Depuis son introduction en Europe en 1935 par un horticulteur danois3, aucun cas de développement incontrôlé ou invasivité du Miscanthus Giganteus n'a été recensé à ce jour. En France, la culture du miscanthus évoquée depuis la fin des années 1980 est passée du stade expérimental (1995-2005) à une production commerciale en 2006-2007 à Bannalec, dans le Finistère, puis à Voves, en Eure-et-Loir avec des exploitants actionnaires de la Société Bical Biomasse France, devenue NovaBiom en 2009.

La première récolte a été de 500 tonnes récoltées sur 40 hectares en Bretagne, au printemps 2006. Le miscanthus y avait été planté deux ans plus tôt par Bical UK. Cette production a été achetée en partie par un industriel cimentier, qui teste la valorisation en cimenterie de son pouvoir calorifique inférieur qui est, comme la paille de blé, bien plus élevé que la plaquette de bois (4500 kWh/t, contre 3300 pour la plaquette, à poids égal). En 2010, NovaBiom annonce avoir planté un peu plus de 2000 ha. En 2014, la société Biomasse Environnement Systèmes regroupant plus d'une centaine de producteurs, commercialise divers produits à base de miscanthus sur l'ensemble du territoire français. Le paillage, la litière sont des exemples, BES approvisionne aussi des chaudières industrielles.

 

Comme quoi les Yvelines, sans Wikipedia, c’est pas la peine d’y songer.