12/07/2014
À mes lecteurs de la première heure
Vous êtes 46 à avoir consulté ce blogue, depuis son ouverture le 1er juillet 2014...
C'est peu au regard des millions de "cerveaux disponibles" que fascine TF1 chaque soir.
C'est beaucoup si l'on songe que je n'en avais aucun le 30 juin au soir !
Vous avez lu 215 pages de ces 15 billets et hier, 22 personnes ont ouvert le blogue.
Je suis heureux et fier de contribuer à la blogosphère et ne rêve que de doper mon lectorat.
Pour cela, je devrai me renouveler pour vous tenir en haleine (des comptes rendus de lecture ? des quizz à la Pivot ? des incursions hors du langage proprement dit ?).
Il faudra aussi que je fasse connaître le blogue, d'une façon ou d'une autre (via les réseaux sociaux ?).
Vous pouvez m'aider en en parlant autour de vous !
Un dernier point, en forme de question : pourquoi n'y a-t-il encore aucun commentaire ?
PS. au 14 juillet 2014 : 73 lecteurs et 442 pages vues...
Au 17 juillet 2014 : 121 lecteurs et 740 pages vues...
10:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quels "quelques" ?
Lu dans une Présentation par ailleurs remarquable :
"Elle permet à tous les clients de bénéficier, pour le même service, des mêmes prix qu’elle que soit leur implantation sur l’ensemble du territoire"
Lu dans un courriel :
"Proposition d'adaptation de la 32E pour quelle soit utilisable en BT quelque soit le segment et quelque soit la durée"
Il y a souvent des confusions entre quelque, quel que, et plus rarement comme ci-dessus avec "qu'elle que soit" !
Rappelons la règle à travers quelques (!) exemples :
Exemple 1 : je n'aime pas les fautes d'orthographe, quelles qu'elles soient
Exemple 2 : je n'aime pas ce slogan, quelque drôle soit-il
Exemple 3 : j'aime les glaces, qu'elles soient à l'eau ou non.
En résumé : on écrit quasiment toujours en deux mots : quel que, quelle que, quelles que... et avec l'accord, sauf quand il faut écrire "quelque" et dans ce cas, c'est invariable et c'est une forme un peu recherchée (littéraire).
Ainsi Mme de Lafayette, dans le désormais célèbre "La Princesse de Clèves", en abuse-t-elle tout au long du roman : "quelque application qu'elle eût à éviter ses regards et à lui parler moins qu'à un autre, il lui échappait de certaines choses qui partaient d'un premier mouvement, qui faisaient juger à ce prince qu'il ne lui était pas indifférent" (page 66 de l'édition Librio). Et aussi "... des conseils qu'elle lui avait donnés de prendre toutes sortes de partis, quelque difficiles qu'ils pussent être, plutôt que de s'embarquer dans une galanterie." (page 71).
09:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/07/2014
Exclusif : France-Inter lit le blogue "Le bien écrire" !
Choc (audiopsychologique) l'autre matin en écoutant France Inter : après avoir parlé de "podcaster" une chronique, l'animateur ajoute "ou bien en baladodiffusion, comme on dit en français".
Stupeur ravie de ma part ! ce commentateur lit donc mon blogue et, plus particulièrement, le billet récent dans lequel je dénonçais ce terme aberrant de "podcast" !
Las, mon bonheur fut de courte durée... quelques minutes plus tard, un autre vilain, sur la même chaîne (comme aurait dit Henri Salvador) parlait de "cashback" pour une nouvelle carte bancaire, piège à gogos.
On n'arrête pas le non-progrès !
D'autant que le "Marianne" du 23 octobre signalait, sur une demi-page, l'organisation d'une journée d'étude à l'Université P. et M. Curie, intitulée "Gender in research"... Le courrier émanait du Ministère de la Research en question, était écrit en anglais et parlait de "training" en "english language"... il était destiné... aux enseignants français ! Sans compter que le sujet, sur le fond, concerne l'étude des spécificités (sexuelles, religieuses et autres), qui est le dada des Américains mais est considéré en France comme "clivant".
Jamais le dernier dans la course au snobisme, feu R. Descoing accueillait sur son blogue la "queer week". C'est du même acabit, je renonce à vous en dire plus.
En fait, il conviendrait que j'en vinsse enfin au sujet initial de ce blogue : vous parler du bien écrire dans les notes techniques, les courriels et les présentations. J'ai une boîte pleine de suggestions et de recommandations. Il serait temps que je l'ouvrisse.
À bientôt donc et vive le subjonctif (et l'impératif, et les appositions).
11:54 | Lien permanent | Commentaires (0)


