26/11/2015
Devinette XI : barbarismes
Le 25 novembre 2015, j'ai signalé des mots que l'on emploie à tort soit au masculin, soit au féminin...
Serez-vous capable de dire ce qui caractérise les mots suivants ?
aide, critique, enseigne, greffe, guide, manœuvre, mémoire, mode, office, parallèle, relâche, solde, trompette
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25/11/2015
Barbarismes (dans la langue)
Après la théorie sur le barbarisme et le solécisme, examinons des exemples, avec le livre de M. Courault "Manuel pratique de l'art d'écrire".
Employer "recouvrir" au lieu de "recouvrer", "agoniser" au lieu de "agonir", "passante" au lieu de "passagère", "papillonner" au lieu de "papilloter", "tour de main" au lieu de "tournemain", "causer" au lieu de "parler", "riche" au lieu de "fortuné", et le fameux "amener" au lieu de "apporter", c'est commettre des barbarismes !
Dans la vie courante, on appellerait ça des confusions...
Il y a aussi de multiples pièges sur le genre des substantifs (ah, Najat…) :
- alambic, alvéole, amalgame, armistice, astérisque, chrysanthème, épisode, interligne, interstice, obélisque, paraphe, pétale, tentacule, anathème, anévrisme, antidote, apologue, auspices, camée (le bijou…), effluve, épilogue, esclandre, exorde, haltère… sont masculins ;
- atmosphère, enclume, énigme, estampe, oasis, orbite, oriflamme, réglisse, alcôve, amnistie, échappatoire, épigramme, épitaphe, patère, ordonnance et autoroute… sont féminins.
Et rappelons qu'en français, il n'y a pas de neutre ni de "Autre"...
23/11/2015
Voulez-vous parler de "la chose" ?
"Mais quand j'ai eu l'idée de cette série, en 2006, je n'étais plus grand-chose à la télévision. Dix ou vingt ans auparavant, quand on considérait que j'y faisais de grandes choses, ça n'aurait pas été la même chose. Les choses étant ce qu'elles sont, devant les jeunes technocrates des chaînes du service public, il faut dire les choses, je n'étais plus qu'un has been. Mon influence, mon prestige dataient un peu, c'était dans l'ordre des choses. "Je ne vois pas bien la chose" disait l'un. "Ce ne sera pas une chose facile à faire" disait l'autre. Bref, refusé. Ce sont des choses qui arrivent. Mais ça m'a fait quelque chose".
Ça pourrait être du Raymond Devos mais non, c'est du Pivot.
Et dans "Les mots de ma vie", il ajoute :
"Le mot chose est un miracle de la langue française. Il peut tout remplacer : des objets, des idées, des souvenirs, des projets, des paroles, des sentiments, des utopies.
Et même le sexe : il est porté sur la chose.
Et même la justice : l'autorité de la chose jugée.
Et même le temps : le cours naturel des choses…".
07:30 Publié dans Vocabulaire, néologismes, langues minoritaires | Lien permanent | Commentaires (0)