Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/01/2017

Excellente fréquentation : mes vœux du Nouvel An 2017

Bonne année à tous mes lecteurs et merci pour cet encouragement que constitue l’augmentation régulière du nombre de « visiteurs uniques ».

Eh oui, ça a continué de grimper en décembre 2016, pour le troisième mois consécutif !

Le record de visiteurs s’établit maintenant à 662, avec un pic remarquable à 35 visiteurs le 15 décembre et un creux (que je croyais ne plus devoir survenir…) à 9 le 27 décembre, la moyenne s’établissant à 21 visiteurs par jour (et beaucoup plus par billet, puisque je ne publie que deux billets par semaine).

L’Europe domine toujours (je parle de la fréquentation du blogue, uniquement…) et l’Afrique progresse, à 5,0 % du lectorat, au détriment des autres continents. Amériques, réveillez-vous !

C’est toujours les moteurs de recherche qui suscitent le plus d’accès (80 %). À chaque visite, en moyenne, sont vues 1,5 pages du blogue.

Continuez ! 

Spetsaï 1.jpg

In extremis, l’an passé, c’est Michel Déon qui a tiré sa révérence. Un homme intéressant, un îlomane comme Durrell et Cohen, bien que ses romans ne m’aient jamais ébloui. En revanche, ses deux récits grecs, « Le balcon de Spetsaï » et « Le rendez-vous de Patmos », sont merveilleux. 

Spetsaï 2.jpg

Au fait, avec tout cela, je ne vous ai pas parlé de « mon » meilleur livre de l’année ; il ne date pas d’hier (1947) ; c’est « Le monde d’hier » de Stefan Zweig, une merveille. À suivre…

31/12/2016

Devinette XVIIb : auteurs français du XVIème siècle

Quand on arrive au XVIème siècle, la recherche devient plus facile car on a en tête ces monuments à la fois de la littérature et de la francophonie que sont Ronsard et Du Bellay, les poètes de la Pléiade.

« Ci reposent les os de toi, belle Marie,

Qui me fis pour Anjou quitter mon Vendômois,

Qui m’échauffas le sang au plus vert de mes mois,

Qui fus toute mon cœur, mon bien et mon envie »

Épitaphe de Marie

« Je plante en ta faveur cette arbre de Cybèle,

Ce pin, où tes honneurs se liront tous les jours ;

J’ai gravé sur le tronc nos noms et nos amours,

Qui croîtront à l’envi de l’écorce nouvelle ».

Sonnets pour Hélène

« France, mère des arts, des armes et des lois,

Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle ;

Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,

Je remplis de ton nom les antres et les bois »

Les regrets

Vendôme 2.jpg

Mais ce siècle béni (au point de vue littéraire, j’entends, car il a connu les Guerres de Religion entre Catholiques et Protestants) est aussi celui de MarotRabelais (« Pantagruel », Gargantua ») et de Montaigne (« Les Essais »)

29/12/2016

Au Québec, on promeut l'utilisation du français dans les PME

Le site LEFIGARO.fr/langue française est une mine d’informations, je pourrais faire vivre ce blogue rien qu’en citant ou commentant les très nombreux articles qui y sont publiés. 

Voici par exemple une information intéressante concernant le français au Québec (Alice Develey, 16 décembre 2016).

« Le gouvernement québécois a dévoilé son plan d'action pour valoriser et promouvoir le français dans les petites et moyennes entreprises (…), qui s'inscrit dans une volonté de rétablir l'idiome comme langue officielle sur les lieux de travail.

Le français doit être la langue d'usage, a affirmé Kathleen Weil, ministre de la Diversité et de l'Inclusion, aux côtés de Luc Fortin, ministre de la Culture, responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française.

Déjà, entre 2008 et 2016, le plan du grand Montréal se proposait de stimuler la langue française dans la région (…) En témoigne le nombre d'articles traitant de la difficulté de travailler ou d'échanger en français dans des établissements publics et privés. 

Le nouveau projet, intitulé « Stratégie partenariale de promotion et de valorisation de la langue française 2016-2021 », s'inscrit à une échelle plus large, celle du Québec, et s'adresse à un public plus important mais il touche à la fois les employés sur leur lieu de travail et les domaines de la vie publique, incluant de fait les milieux sociaux, culturels et institutionnels. 

Le plan passera par des soutiens financiers allant à des organismes promouvant la langue de Voltaire, afin de convaincre les entreprises de l'importance d'offrir un service en français et implicitement d'encourager les citoyens à converser autrement qu'en anglais (NDLR : ce qui montre que la réalité dans les entreprises québécoises est différente de celle que nous avons idéalisée : le pays est bien « assiégé » par des forces pacifiques mais puissantes, et y parler français n’a rien d’évident). 

La maîtrise de la langue est incontournable pour assurer la pleine participation de tous les citoyens à la société québécoise, notamment celle des nouveaux arrivants a indiqué la ministre.

Une approche positive selon le ministre de la Culture, qui devrait participer au changement véritable des comportements au sein des entreprises de moins de 50 employés, qui n'étaient jusque-là pas soumises à la Charte de la langue française (ou loi 101 définissant les droits linguistiques des citoyens au Québec) ». 

Le ministre n’est pas naïf. On demeure dans un environnement linguistique particulier et il faudra toujours demeurer vigilant. Un nouveau plan est d’ores et déjà envisagé en 2021.

Château Frontenac 2.jpg

Ne pourrions-nous pas en prendre de la graine, ici en France métropolitaine et ultramarine ? Et en premier lieu, interdire l’usage de termes anglais et de mots à la graphie déformée dans les enseignes des magasins et dans les panneaux publicitaires de nos villes !