23/02/2017
Irritations linguistiques XLIII : Jeux olympiques et projet gastronomique, et du franglais comme s'il en pleuvait
Je reviens sur le slogan choisi par le Comité de la candidature de Paris aux JO de 2024, dont j’ai déjà parlé le 6 février 2017, parce que Jack Dion y consacre sa chronique du 10 février 2017 dans Marianne et parce que l’Académie française, elle aussi, heureusement, s’est émue du choix de l’écrire en anglais et non pas en français. Encore une fois, malgré la mondialisation et son uniformisation rampante des cultures et des modes de vie, je reste convaincu qu’un touriste qui vient en France et même à Paris, n’y cherche pas ce qu’il peut trouver ailleurs dans le monde mais au contraire veut y découvrir l’art de vivre français, la mentalité française et la langue française.
Cela étant dit en « propos liminaire », voyons ce qu’en pense Jack Dion. D’abord il a une pensée pour ceux « qui s’échinent à faire apprendre le français aux enfants des écoles »… sans commentaire (sauf qu’il aurait pu ajouter qu’avec la pub à la télé et dans nos rues, la coupe est pleine). On apprend qu’il y aura « pour les analphabètes » une déclinaison traduite, « Venez partager » (sans doute parce que la loi y oblige) mais qu’elle sera discrète…
Le journaliste mentionne le choc que ce choix a dû causer chez les défenseurs de la francophonie, « à commencer par nos cousins du Québec ». C’est vrai, je n’avais pas pensé à cet effet collatéral.
Son argument principal est le mien, depuis longtemps : « Cette histoire n’est qu’un signe parmi tant d’autres du vent de démission qui souffle sur les élites ». On pense, entre autres, aux Conseils d’administration des sociétés du CAC 40 (Renault…), à la loi Fioraso, à M. Macron à Berlin et à M. Moscovici à Bruxelles, etc. « Les écrans, petits et grands, sont inondés de messages établis en vertu des codes de Hollywood, devenus les nouveaux mantras culturels des bobos parisiens ». « En vérité, cela va de pair avec la volonté de noyer les nations dans des sous-ensembles où elles ont vocation à être progressivement annihilées ». Et il conclut, après avoir rappelé la célèbre formule de Pierre de Coubertin « L’important, c’est de participer » : « S’il s’agit d’assurer la victoire de l’anglicisation des esprits, l’important, c’est de dire non ». On est d’accord, et cela n’a rien à voir avec une quelconque anglo- ou américano-phobie. C’est de l’autodéfense, l’instinct de conservation.
Après ces envolées et ces cris d’alarme, revenons à la guérilla linguistique, celle qui détecte et combat les petites entorses quotidiennes, objet de cette rubrique « Irritations linguistiques » qui en est à son quarante-troisième épisode.
Toujours des problèmes avec la conjugaison du groupe verbal « (se) faire + infinitif » au passé composé. J’ai trouvé, à peu près au même moment, dans une chanson de Serge Lama (dont les textes sont pourtant souvent soignés) et dans un épisode du feuilleton « Fais pas ci, fais pas ça », cette horreur : « Tu t’es faite larguer » (indépendamment du fait que la situation est évidemment très désagréable !). Rappelons une fois de plus que dans cette expression, le c.o.d. est « larguer » et non pas « toi », et qu’en l’espèce, il n’est pas placé avant mais après l’auxiliaire avoir. Cette erreur est très étonnante car, dans les cas simples, la plupart des gens négligent aujourd'hui de respecter la règle du c.o.d., que certains d'ailleurs au Ministère de l'Éducation nationale voudraient abroger.
Rien à voir, car il s’agit maintenant plutôt de la tendance à user de pléonasmes pour renforcer une argumentation (peut-être) défaillante : « ça leur permet de pouvoir envisager… ». Non ! Il suffit de dire « ça leur permet d’envisager… ».
Entendu au 13 h de France Inter le 15 février 2017 : « Un terme venu du monde anglo-saxon et qui s’est imposé (sic !) : le burn-out, plus simple à dire que épuisement professionnel ». Ainsi va le journalisme et le snobisme (un pléonasme ?).
Certains nous abreuvent du néologisme « branchitude »… Pourquoi pas… Mais sont-ce les mêmes qui s’étouffaient de rire quand Ségolène Royal avait parlé de « bravitude » ?
Chaque nouveauté, qu’elle soit promesse d’avancée ou menace de dégâts (à vrai dire, on a en général les deux en même temps), est systématiquement baptisée d’un mot anglais. Ainsi de « fake news » (nouvelles erronées), phénomène que les ravis de la crèche feignent de découvrir sous les lambris dorés d’internet. On peut s’estimer heureux quand, une fois sur un million, c’est à une autre langue ou une autre culture, que l’on emprunte un mot. Je pense à « troll ». Et je n’ai guère d’autre exemple (au siècle précédent, on avait eu « pérestroïka » et « glasnost » ; j’avais adoré).
Le dimanche 5 février 2017, vers 7 h 05 (mais il n’y a pas besoin de se lever si tôt pour trouver des horreurs linguistiques, elles poussent au pied de chaque journal et de chaque émission), France Inter faisait la réclame de son « Interception » en déclarant que « la priorité est au life saving, autrement dit les premiers soins » ! Il faut oser, non ?
Le mois dernier, des étudiants d’une École consacrée aux métiers de la table me présentent leur projet, qu’ils ont baptisé « Share me trends » (l’influence du Comité olympique, sans doute). Je leur fais remarquer que to share est un verbe transitif et que to share with me serait plus correct, ils n’en ont cure ; ce qui compte, semble-t-il, c’est d’avoir un slogan qui fasse anglais. J’enchaîne sur l’argument que la gastronomie française étant ancestrale et réputée comme telle dans le monde entier, nul n’est besoin de l’habiller de termes anglais (au contraire, pensé-je). Quelle fut donc la réponse un peu condescendante de ces jeunes de vingt ans ? « Détrompez-vous ! Tout est en anglais dans la gastronomie internationale ».
À ce moment-là, avant de passer à autre chose, j’ai pensé au Denis de « Fais pas ci, fais pas ça », avec son food truck…
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16/02/2017
Encore plus de publicité à la télévision ? Merci Bruxelles !
Il est fascinant – et effrayant – de voir comment une doxa économique mise au point (ou remise au goût du jour) dans les années 60, à savoir l’ultra-libéralisme, peut prospérer et continuer à envahir irrésistiblement notre cadre de vie et à modifier nos modes de vie, des dizaines d’années plus tard. Il est vrai que ce phénomène n’existe que parce que quelques milliers de personnes à travers le monde – soubresauts ou non, crises ou non, catastrophes écologiques ou non – l’entretiennent avec foi et fougue, la Commission européenne sise à Bruxelles n’étant pas la dernière militante envoûtée…
Il est probable que Milton Friedmann et son École de Chicago n’ont jamais envisagé un tel succès dans l’espace et dans le temps, qui s’apparente à une victoire « par KO » sur toute autre approche socio-économique (protection à la Bismarck en Allemagne, Conseil national de la résistance en France, État-providence, New Deal aux États-Unis, welfare state en Grande-Bretagne, etc.) depuis la chute du Mur de Berlin.
Il n’est que de lire, pourtant, le livre de Naomi Klein « La stratégie du choc – la montée d’un capitalisme du désastre » (2007) pour comprendre les dégâts à travers le monde, de ce mode d’organisation qui s’apparente à la liberté du renard dans le poulailler. On sort sonné de la lecture de cette volumineuse enquête peu citée, et pour cause…
Trêve de généralités, venons-en aux faits, relatés dans Les Échos du 13 février 2017, sous la plume de Derek Perrotte.
La Commission européenne a proposé l’an dernier, dans le cadre de la révision de la directive sur les services de médias audiovisuels, un texte sur la publicité à la télévision qui est en cours d’examen au Parlement.
Que prévoit ce texte ?
Ni plus ni moins que de remplacer le plafond actuel de douze minutes de publicité par heure, par un plafond de 20 % du temps total d’antenne entre 7 h et 23 h (vous aurez compris la plage : 7 h, vous vous levez et allumez la télé ; 23 h, vous éteignez la télé et vous vous couchez ; vous êtes cernés).
Vous vous rendez compte ? Le plafond actuel est déjà énorme ! Douze minutes (neuf minutes en France pour les chaînes de la TNT) de millions de cerveaux disponibles chaque heure qui passe, disponibles pour absorber en vrac belles filles dans belles voitures, belles filles avec beaux flacons de parfum, nourriture pour chiens et chats, nettoyants divers pour lieux d’aisance, pizzas et sandwichs américains dégoulinants de sauce, protections diverses pour bébés et jeunes femmes dans le vent, etc.
Comme vous savez compter, vous avez vu que le pourcentage (12/60=1/5=20 %) resterait le même mais qu’au lieu de s’appliquer à chaque heure que Dieu fait, il s’appliquerait à l’avenir à toute la période de consommation quotidienne potentielle. Pour ceux qui ont fait des « mathématiques spéciales », c’est un peu la même chose que la convergence simple et la convergence absolue…
L’idée, l’astuce ou l’entourloupe (rayer les mentions inutiles) est que dans le nouveau système, les chaînes de télé pourraient concentrer la pub aux heures de forte audience et ainsi en tirer plus de revenus. C’est ce que le Commissaire européen appelle « améliorer la compétitivité ». Compétitivité de qui, de quoi ?
Eh bien des chaînes ! Plus de pub vendue plus cher par les chaînes aux annonceurs, c’est plus de rentrées d’argent pour les chaînes, au détriment des pauvres téléspectateurs-consommateurs-vaches à lait, littéralement abasourdis par les tombereaux de spots débiles qui leur tomberont dessus entre la poire et le fromage et avant chaque émission.
Comble de la débilité, l’un des objectifs affichés serait qu’elles « comblent une partie de leur retard sur les chaînes américaines, qui diffusent elles jusqu’à 20 minutes de pub par heure » ! Ainsi donc, voilà bien l’objectif que l’on nous assigne : faire aussi bien que les Américains dans ce qu’ils ont de plus contestable et de plus insupportable (la société du hamburger, du ketchup et du pop-corn, vautrée devant un écran débitant des sornettes et des blagues à deux balles).
Année après année, la Commission européenne persiste à nous ultra-libéraliser à la mode anglo-saxonne (dorénavant sans les Anglais…) et signe. Il y a quelques mois, elle avait par exemple failli couler le camembert authentique de Normandie… Vous imaginez, vous, le camembert coulant ?
Ce n’est pas tout pour la pub à la télé. Il s’agirait de ramener de 30 à 20 minutes le délai minimal entre deux coupures publicitaires des films, téléfilms et programmes d’information. Il s’agirait aussi de faciliter le recours au « placement de produit » (vous savez, le héros de votre feuilleton préféré qui boit du soda X, porte des lunettes Y et s’habille en Z, et le fait savoir bien haut) et au « parrainage de programmes » (vous savez, ces pubs hors coupure publicitaire qui s’amoncellent juste avant le début de votre émission préférée).
Selon l’étude d’impact de la Commission (payée par nous, évidemment), cette réforme gonflerait de 2 à 15 % les recettes des radiodiffuseurs.
Et tout cela, cette réforme comme toutes les autres qui vont dans le même sens, pour quoi ? Pour une meilleure santé, pour le progrès du savoir, pour l’enrichissement culturel, pour plus de confort, pour une vie meilleure en bref ? Pas du tout ! Pour et uniquement pour augmenter les recettes des entreprises du fameux « paysage audiovisuel ». Dont elles feront quoi ? On n’en sait rien. Financer plus de création européenne ? Financer plus d’enquêtes sur les scandales à répétition ? Sans doute pas…
Naturellement, l’équation est faussée à la base puisque regarder des programmes ne coûte quasiment rien au téléspectateur, mis à part l’achat de son téléviseur et la redevance annuelle. Faisons un petit calcul, en laissant de côté l’information qui, elle aussi, est quasiment gratuite sur internet. Soit une famille de quatre personnes qui devrait, en l’absence de télévision, aller au cinéma chaque soir et au spectacle chaque mois. Il lui en coûterait par mois : 9 € x 4 x 30 + 70 € x 4 = 1360 €, soit 16320 € par an.
Au lieu de cela, la petite famille passe chaque jour de l’année, en moyenne, quatre heures devant la télévision pour 400 € / 365 = 1,1 € pour quatre personnes, soit 6,8 centimes par heure par personne. Ça ne peut pas coller. Qui va payer la différence ? Les fabricants en payant la pub et en se remboursant avec le prix de leurs produits, et, au bout de la chaîne, c’est le cas de le dire, le téléspectateur en acceptant de s’abrutir.
L’affaire est-elle classée ? Non, pas tout à fait car même à Bruxelles on connaît la courbe en cloche. Si l’on sature de publicité les heures de pointe, on affaiblira l’incidence des publicités (le mieux est l’ennemi du bien, trop d’impôt tue l’impôt, etc.). Ainsi donc, ce n’est pas l’inconfort ou la saturation du téléspectateur qui préoccupe les services bruxellois mais bien l’efficacité du dispositif sur le temps de cerveau disponible ! Ce qui n’empêche pas la commission du marché intérieur d’ajouter que cet affaiblissement serait « au détriment des consommateurs » ! Autre frein au délire publicitaire, l’essor de la télévision à la demande (et là on retrouve notre équation, parce que le téléspectateur paye pour éviter le harcèlement).
Il paraît que la France prônerait le statu quo et serait donc opposée à cette modification des plafonds. Tant mieux, mais on sait ce qu’il en est de la fermeté française à Bruxelles et à Strasbourg…
Quel rapport de tout cela avec le blogue ?
La pub, c'est autant de temps en moins pour la lecture !
(V.2 du 18 février 2017)
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06/02/2017
Irritations linguistiques XLII : Jeux olympiques, Tournoi des six nations de rugby et Championnat de France de football
Les hasards du calendrier ont fait que, ces jours-ci, trois grandes compétitions sportives ont réussi à m’irriter ensemble, pour la même raison : une attirance irraisonnée, veule et autosatisfaite pour l’anglais.
Le résultat ? du franglais toujours et encore.
Premiers de la classe : le Comité de candidature de Paris aux JO de 2024, qui vient de choisir l’accroche de cette candidature. Après avoir rappelé que le mouvement olympique international, fondé par le Français Pierre de Coubertin, a deux langues officielles : le français et l’anglais, ce comité a officialisé la phrase qui est censée rallier la majorité des suffrages et attirer le moment venu les touristes du monde entier :
« Made for Sharing »
Comble de la honte, le co-président de Paris-2024, Tony Estanguet, indique que ce slogan en anglais a été choisi afin de « donner un caractère universel au projet français ». Ainsi donc ce que font ou proposent les Français n’aurait un caractère universel que si c’est exprimé en anglais ? Voltaire, Hugo, Anatole France, Paul Valéry et tant d’autres doivent se retourner dans leur tombe…
Le journal La Croix qui rapporte cette brillante initiative dans son article du 3 février parle de la candidature de Paris « aux jeux Olympiques 2024 », avec une majuscule à « olympique », comme font les anglophones… On est cerné ! Il y a deux ans, un article des Échos sur le même sujet écrivait que l’expo universelle de 2025 à Paris était bien « JO compatible »…
Les pauvres, ils ne savent pas ce qu’ils font…
Pas la moindre nouveauté, pas le moindre gadget, pas la moindre mode aujourd’hui qui ne reçoive pompeusement un nom de baptême « à l’anglaise ». Ainsi, au moment où commence le Tournoi des six nations de rugby nous bassine-t-on avec le « crunch ».
J’ai parlé de veulerie en introduction de ce billet, j’avais déjà parlé de soumission antérieurement. Oui, c’est bien ce qui caractérise la Commission européenne, qui s’est cru obligée de déclarer que, malgré le Brexit, l’anglais resterait bien l’une des langues officielles de l’Union… Comprenez : LA langue officielle de l’Union européenne (dans laquelle il n’y a plus que l’Irlande pour l’avoir comme langue maternelle).
Je reviens au sport : rappelez-vous Dominique Rocheteau ; on l’appelait « l’ange vert » dans les années 70-80. Eh bien maintenant pour évoquer une rencontre régionale entre Saint Étienne et Lyon, les journalistes parlent de « green angels » (ou plutôt de « Green Angels » pour écrire comme les tabloïds) !
Besoin d’un peu de réconfort ? Écoutez donc ce que dit Fabrice Lucchini de la littérature et de notre langue dans son entretien avec le Figaro (vidéo visible dans le site lefigaro.fr) !
Ou alors, en écho à l’exigence d’universalisme globish de Thierry Estanguet (qui après tout n’est qu’un champion olympique d’aviron, pas un agrégé de lettres modernes…), lisez l’éditorial de Jacques Julliard dans le Marianne du 6 janvier 2017 : « (…) (Le peuple) ne veut pas non plus d’une école qui a cessé de faire de la littérature française un patrimoine sacré, constitutif de son identité, et de la langue française notre bien commun, notre trésor à tous, la base du contrat national, celui d’une France ouverte à tous ses enfants, de toute histoire, de toute couleur, de toute origine. (…) (Ce que) nous avons appris chez Michelet et chez Péguy, chez Victor Hugo et chez Jaurès : que la France est le nom que nous voulons continuer de donner à notre universalisme ».
Et ce qui est drôle – et même épatant – c’est que la phrase ci-dessus sur l’école est justement celle, à peu de choses près, qu’écrivait Péguy en 1910 et que lit Lucchini dans l’entretien que je citais plus haut. D’une part les grands esprits se rencontrent mais d’autre part le mal est profond (et ancien).
PS. Suite à l’annonce du slogan des JO en anglais, les internautes se sont déchaînés, du moins sur le site de RTL que j’ai consulté.
Extraits :
« L'article 24 stipule que les langues officielles du Comité International Olympique sont le français et l'anglais (énoncées dans cet ordre). Qui plus est, en cas de divergence entre le texte français et le texte anglais de la Charte olympique et de tout autre document du CIO, le texte français fera foi. Une personnalité du monde francophone est chargée d'observer la place du français ».
« Scandale ! Slogan anglais, discours anglais, décompte anglais... Les organisateurs ont-ils si honte d'être français. Un bon signe pour ceux qui veulent changer le français en anglais comme langue officielle des JO !
Pauvre France déjà envahie par cette langue: My TF1, burn-out, open space, etc. »
« Nos élites sont toujours prêtes à s'aplatir devant la langue anglaise qui, il est vrai, domine le monde. Mais c'est dans l'authenticité et le respect de soi-même que l'on doit s'affirmer. Donc un slogan en français, facile à comprendre, ne nous aurait pas défavorisés ! Hélas, trop de gens n'attachent pas d'importance à ça ! Dommage ».
Des Français comme ça, moi, je les aime !
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