Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/07/2017

Fréquentation en rechute

Eh oui, public, tu m’abandonnes…

Juin 2017 aura été mauvais, en baisse de 26 % par rapport à mai, avec 464 visiteurs uniques seulement… Et surtout, en rupture par rapport à la nouvelle progression qui avait commencé en février. Juin se place entre février (449) et mars (492), avec un plus haut à 26 visites et un minimum à 11.

L’Amérique du Nord tire son épingle du jeu en reprenant la première place (5,4 %, + 0,8 points) à l’Afrique (5 %, 2 points).

Un seul mot d’ordre et cri du cœur : reprenez vous, les gars !

07:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

06/07/2017

Le grand homme d'Amiens

Célébrité d’Amiens, élu, c’est un homme moderne, s’intéressant à tout, surtout aux innovations et à l’entreprise, aux défis, à l’espèce humaine… C’est Benoît Duteurtre qui m’a fait repenser à lui récemment : dans son dernier livre (dont je rends compte dans ce blogue), il dit qu’enfant, il avait lu « Les cinq cents millions de la Bégum ».

Eh oui, public, c’est de Jules Verne que je parle, et non pas d’EM !

Jules Verne, qui a eu trois lieux de résidence : Nantes, Paris et enfin Amiens, dont il a été l’élu, où il est mort et où un boulevard et un musée – très intéressant – portent son nom. Il est enterré au cimetière de la Madeleine.

Quand vous arrivez à Amiens par le train (le Paris-Calais ; si c’est le Paris-Lille, il se sera arrêté à Longueau, c’est-à-dire en banlieue Est…), en sortant de la gare par le hall, vous avez essentiellement devant vous trois directions, dont une est axiale et les deux autres sont des boulevards (des « mails » aurait dit Anatole France) : à droite, le boulevard file vers le Nord, longe le quartier Saint Leu et dessert les fameux hortillonnages ; au centre, c’est une large rue piétonne qui traverse le centre-ville, passe devant l’hôtel de ville et vient buter sur la maison de la culture, héritage malraussien ; entre temps, sur la droite, on aura eu un aperçu de la somptueuse cathédrale (et le Beau Dieu d’Amiens sur son fronton), à visiter absolument ! Ne pas rater son labyrinthe au sol avant de se diriger vers les stalles du chœur ; revenons à la sortie de la gare : à gauche, le boulevard met le cap vers le Sud, via la rue Saint Fuscien et le beau quartier Henriville. C’est là, à dix minutes à pied de la gare que se trouve le musée Jules Verne.

Sa vie a été mouvementée… mais pas autant que ses « Voyages extraordinaires », collection d’innombrables romans censément « pour enfants », dont les péripéties se déroulent dans des décors exotiques aux quatre coins de la planète (et même plus loin…) et qui exploitent les découvertes scientifiques les plus récentes (et même plus…).

Comme je possède depuis quelques années une édition moderne mais conforme à celle de Hetzel des « Voyages extraordinaires », j’ai eu envie de lire « Les cinq cents millions ».

Nous en parlerons dans le prochain billet… mais une chose est sûre : faites un tour à Amiens (en Amiens ?) ; ajoutez aux merveilles que j’ai mentionnées plus haut le Beffroy et le Cirque (inauguré par Jules Verne) ; vous n’êtes pas obligés d’acheter des macarons rue des Trois Cailloux au prétexte minable de voir la boutique de Brigitte ; mais poussez plus à l’ouest vers la vallée de la Somme et, pourquoi pas, le Marquenterre au bord de la Manche…

03/07/2017

Irritations linguistiques LII : Québec !

Le Marianne du 12 février 2011 (oui, 2011, pendant l’antépénultième quinquennat !) raconte que, lors d’une conférence de presse commune avec Barack Obama, le Premier Ministre canadien, Stephen Harper (oui, celui avant le jeune Trudeau, apôtre des accommodements raisonnables) a fait sa déclaration officielle en français, comme il en a l’habitude (depuis, on a connu un candidat à l’élection présidentielle française qui la faisait, lui, en anglais à Berlin…). En guise de représailles, la chaîne américaine Fox a coupé la retransmission pour ne la reprendre qu’au moment où le président américain s’est exprimé. Pensée unique, langue unique, même combat. 

Montréal rue.jpgPlus récemment, voici ce que M. Mathieu Bock-Côté, philosophe et sociologue québécois, déclarait : « La langue française n’est pas ici une langue sur deux mais la langue de référence, de convergence (…). La ville (Montréal) s’anglicise sous la pression de l’immigration et de la mondialisation (…). Les Québécois tiennent à leur identité linguistique et redoutent le jour où leur langue ne sera plus celle de leur métropole » (Marianne du 31 mars 2017).

 

 

Le 17 avril 2017, vers 22 heures, je suis tombé sur un reportage de L’Équipe TV baptisé : « Le running, un business ». Comme condensé de franglais, on peut difficilement faire plus court ! « Se coucher tard, nuit »…