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10/04/2015

Palmarès

Comme dirait Régis Debray (dans "L'erreur de calcul"), aujourd'hui on note, on classe, on évalue tout, les statistiques sont reines ; et les sondages, n'en parlons pas.

Justement, le Figaro a fait demander à un échantillon représentatif de Français, quels étaient leurs écrivains passés et contemporains préférés.

Pour les anciens, pas de grosse surprise : on trouve sur le podium Hugo, Pagnol et Verne ; puis Zola, Maupassant et La Fontaine.

Je ne sais pas très bien ce que veut dire "préféré" : est-ce l'écrivain qu'on lit ou relit assidûment ? ou celui dont on pense qu'il a le plus apporté à la littérature ? Le plus facile à lire ou le plus révolutionnaire ?

Mystère… d'autant que l'on interroge un pays qui lit de moins en moins...

Bon, Hugo mis à part, "mes grands écrivains" arrivent 8ème (Camus), 12ème (Balzac), 24ème (Duras), 29ème, aïe, aïe, aïe (Proust), 31ème (Chateaubriand)… Mes goûts ne sont pas conformes, tant pis.

La 20ème place de Maurice Leblanc (le père d'Arsène Lupin, qui a enchanté mon enfance et que Jean d'O adore également…) m'a étonné et ravi, la 7ème d'Alexandre Dumas m'a fait plaisir (relisez, dans Ange Pitou, les dialogues à Versailles, ou bien la fin du Vicomte de Bragelonne, et vous verrez quel écrivain était Dumas).

Jetons un œil aux contemporains : Lévy (Marc), Jean d'O et Musso prennent les premières places ; en somme ceux dont on vante les nouveaux opus sur les panneaux de la SNCF et sur les bus parisiens.

Michel Butor.jpg

 

Et j'ai bien rigolé de voir les médailles en chocolat de Le Clézio (18ème) et Modiano (20ème), que j'ai éreintés dans ce blogue. Ainsi que la 30ème place de Michel Butor… quelqu'un le connaît donc encore ? N'était-ce pas un des compagnons de la bande des trois du Nouveau Roman, avec Nathalie Sarraute et Alain Robbe-Grillet, dans les années 50-60 ?

 

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