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17/12/2016

Devinette XVII : auteurs de la littérature française de toujours

Poursuivant mes rangements, j’ai retrouvé un tableau chronologique des principaux auteurs et mouvements littéraires français.

J’ai bien dit « français » car, dans un second temps, je consacrerai une devinette aux auteurs francophones (non français).

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Dans cette première devinette de la série, je vous propose de trouver :

  • Trois auteurs du Moyen-Âge (jusqu’au XVème siècle inclus) ;
  • Trois auteurs du XVIème siècle ;
  • Trois auteurs du XVIIème siècle (facile, ce sont les classiques) ;
  • Trois auteurs du XVIIIème siècle ;
  • Trois auteurs du XIXème siècle ;
  • Trois auteurs du XXème siècle avant la Seconde Guerre mondiale ;
  • Trois auteurs du XXème siècle après la Seconde Guerre mondiale (facile, ce sont nos contemporains). 

Voici les règles du jeu :

  1. Il y a sept listes de trois noms à trouver ; un point par bonne réponse, soit 27 points au maximum (comme j’ai fait des études supérieures, je serai capable de reconstituer des notes sur vingt, comme à l’école d’avant les pédagogistes) ;
  2. Ce n’est pas une épreuve de recherche sur internet ! Il s’agit de voir ce que (et ceux que…) vous avez en tête, sans faire de recherche autre que du remue-méninges ;
  3. Pour les époques où plus de trois noms vous viendraient à l’esprit, retenez ceux que vous-même préférez. 

Bonne recherche !

15/12/2016

Culture générale : lettres et philosophie

Dans les années 2000, voici les lectures qui étaient conseillées dans le cadre du cours de culture générale, pour la préparation aux concours des Grandes écoles de commerce françaises :

L’Orestie

Eschyle

Antigone

Sophocle

Œdipe

Sophocle

Qu’est-ce que la philosophie antique ?

Pierre Hado

Apologie de Socrate

Platon

Gorgias

Platon

La république

Platon

Manuel

Épictète

Pensées

Marc-Aurèle

Éthique à Nicomaque

Aristote

Le Cid

Corneille

Horace

Corneille

Cinna

Corneille

Tartuffe

Molière

Dom Juan

Molière

Le Misanthrope

Molière

Andromaque

Racine

Phèdre

Racine

Montesquieu

Lettres persanes

Contes philosophiques (au moins Candide)

Voltaire

Les liaisons dangereuses

Choderlos de Laclos

Le Père Goriot

Balzac

Eugénie Grandet

Balzac

Les illusions perdues

Balzac

Le Rouge et le Noir

Stendhal

La chartreuse de Parme

Stendhal

Madame Bovary

Flaubert

Germinal

Zola

L’assommoir

Zola

Au bonheur des dames

Zola

Du côté de chez Swann

Proust

Les faux monnayeurs

Gide

La nausée

Sartre

Les mots

Sartre

L’étranger

Camus

Moderato cantabile

Duras

Enfance

Sarraute

Cette liste contient 37 œuvres…

Lesquels d’entre nous en ont lu (et mémorisé ?) la moitié ?

Sommes-nous des incultes généraux ?

12/12/2016

Irritations linguistiques XXXVI : obsessions domestiques

L’autre jour, un journaliste de France Inter parlait du retour à la scène d’un chanteur ; puis il s’est repris et a corrigé : son come-back… de peur, sans doute que ses auditeurs ne comprennent que le franglais ?

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Dans l’hebdomadaire Marianne, ma bête noire, ce sont les pages « Quelle époque ! Tendance », dans lesquelles s’étalent le snobisme, la beaufitude et la boboïtude les plus effrénés (à supposer que l’on puisse vraiment associer ces trois termes, dont l’un tout seul suffirait déjà à vous donner de l’urticaire…). Dernier exemple en date : l’article « Le management domestique » de Valérie Hénau. La thèse de cette brave dame n’a rien de ridicule ni d’anodin ; il s’agit de souligner qu’aujourd’hui « la frénésie de discipline et d’efficacité » à la maison ajoute du stress au stress déjà énorme engendré par la vie professionnelle (bureaucratie, déshumanisation, rendement, etc.). Et de nombreuses remarques ou critiques sont intéressantes à propos de cette obsession de l’époque de tout maîtriser et de son incapacité à « lâcher prise » (comme dit AL).

Mais l’article est bourré ad nauseam de termes franglais censés montrer la modernité, que dis-je ?, la branchitude toute parisienne de son auteur. Jugez plutôt (je souffre en recopiant ces expressions immondes…). 

Le chapeau :

« Le credo des coachs en détox maison et autres home organisers ».

Les vacances :

« Couchsurfing, réseau des greeters, sites de discount, no show, plan city break, trip planner de la maison, inonder par mail, la belle-sœur qui veut booker dix jours ».

Les repas :

« La vague du healthy, le food prepping, les soirs de rush, le crossfit ».

Le rangement :

« un professionnel pour driver son nettoyage de printemps, que fait la gender police ?, rangement feel good, routines de rangement (pour rituel) ».

Les listes :

« Leur côté slow, cet exercice vintage, le vernis high tech, son côté low tech ». (Passons sur le fait que tous les sites internet recommandés pour assouvir ses petites manies ont des noms anglais…). C’est dans ce paragraphe que Valérie Hénau laisse filtrer le plus de perplexité, voire de raillerie, vis-à-vis de ces obsessions de perfectionnistes (« Les psys ont beau prévenir que bâtir des listes est une activité anxiogène »). Mais la journaliste ne voit pas la contradiction ni le ridicule qui point quand elle écrit : « Que le griffonnage d’antan soit rebaptisé to do list (une appellation yankee n’augurant jamais rien de bon, dans quelque domaine que ce soit – sic ! –)… procède sans doute de cette réhabilitation suspecte ».

Les agendas :

« les pratiques business, la e-cagnotte, le burn-out).

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Pour terminer ce billet, un peu de réconfort ? Allez…

C’est l’interview de l’éditeur Oliver Gallmeister dans le Figaro Magazine du 2 décembre 2016. Je cite :

« La littérature américaine contemporaine est-elle meilleure que la nôtre ?

Oui.

Qui est le plus grand écrivain américain ?

Mark Twain est incontournable mais il y a d’autres monstres sacrés comme Faulkner, Steinbeck, Hemingway ou, plus proches de nous, Jim Harrison, James Ellroy ou Marilynne Robinson.

Des écrivains français que vous aimez ?

C’est assez banal mais mon écrivain préféré est Proust. J’adore les classiques, Hugo, Balzac, Stendhal, Céline, Gide (…).

Le disque sans lequel vous ne pourriez vivre ?

You must believe in spring de Bill Evans, un album enregistré en 1977, que j’écoute tous les dimanches matin depuis vingt-cinq ans (…).

Le lieu où vous vous sentez bien ?

Ma Corrèze natale, où j’aime pêcher à la mouche et le Montana, où je me rends chaque été. Ces deux endroits ont plusieurs points communs : les rivières, les grands espaces, la solitude.

Beaucoup de gens sont pessimistes en ce qui concerne l’avenir du livre papier et de l’édition traditionnelle…

Je ne partage pas ce pessimisme. Le livre existe depuis plus de cinq cents ans et l’illusion démocratique du tout numérique l’affecte somme toute assez peu : même aux États-Unis, 80 % des livres achetés sont des livres papier. On continuera à lire des livres quand Apple, Google et Amazon auront disparu depuis longtemps ».

Réconfortant, non ?

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