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19/03/2015

Lectures (V)

Donc, un matin d’avril 2004, un mardi, M. Crépu décide « solennellement » de relire tout Balzac.

Voici l’ambiance : « Deux heures du matin, petit vent dans la cheminée, froid sibérien dans la cour » !

 

« Mise en jambe avec Louis Lambert, La maison du chat qui pelote, puis haute mer immédiate avec le Lys dans la vallée. Le Lys, ce sont les Hauts de Hurlevent sur les bords de l’Indre, un ouragan en Touraine ».

 

Balzac la Touraine.jpg

Et voici comment il rend l’impression que lui donne cette lecture : « La violence du paysage qui entoure le château de Clochegourde comme une frondaison énorme. Le paysage tourangeau si calme, si doux, emporté par une lame de fond. Au centre, il y a ce petit caillou blanc où vivent le comte acariâtre et la comtesse en chrétienne romantique, martyre et folle amoureuse, les enfants maladifs, Félix tel un hanneton détaché de Paris, etc. : le vertige sentimental est compris à l’intérieur d’un vertige végétal ».

 

Chapeau bas, non ?

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