Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/01/2015

Devinette (II ter)

Oui, ICB a raison, je parlais bien de Georges Grente, évêque du Mans, académicien et auteur, entre autres, du petit livre « La composition et le style » (Beauchesne et ses fils, 1938), dont je vous ai rebattu les oreilles dans mes billets de fin juillet et fin août 2014.

Voici ce qu’en dit Wikipedia :

Georges Grente.jpg« Georges François Xavier Marie Grente, né le 5 mai 1872 à Percy (Manche, France) et mort le 4 mai 1959 au Mans (Sarthe, France), est un cardinal français, évêque-archevêque du Mans, académicien, historien et essayiste. Il rédigea un imposant Dictionnaire des lettres françaises en plusieurs volumes qui fait encore aujourd'hui autorité.

Dans Ces Messieurs du Canard (Stock, 1973), Jean Egen raconte en jubilant un tour que le Canard enchaîné joua à l'archevêque ; ce dernier, peu avant la Première Guerre mondiale, avait acheté des maisons closes qu'il trouvait trop proches de la cathédrale, dans l'intention de donner congé à leurs gênants locataires. Mais le conflit surgit et les autorités tinrent à conserver ces établissements, si utiles au moral des troupes. Après l'Armistice de nouvelles lois sur le maintien dans les lieux permirent aux tenanciers de rester sur place en versant des loyers, au reste ridicules, au prélat qui enrageait. Georges de La Fouchardière eut vent de l'affaire et se hâta de publier dans le Canard enchaîné des documents prouvant que l'archevêque était propriétaire de maisons closes, sans détailler le contexte. Le prélat fit un procès en 1924 mais le perdit, le tribunal estimant qu'il n'y avait pas diffamation mais simple plaisanterie. L'article est en fait paru dans L’Œuvre du 25 octobre 1924, no 3312. La Fouchardière avait alors pris comme avocat Maurice Garçon ».

Les commentaires sont fermés.