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12/11/2014

Renaudot écrit, Renaudot parlé

Vous allez dire que je ne supporte pas les prix littéraires et que je ne passe rien à leurs lauréats… par jalousie sans doute !

Possible.

Léo Ferré disait que les critiques « sont des ratés sympathiques » et, en plus, je ne peux même pas me prétendre critique…

Bref, venons-en au fait.

J’ai écouté sur France Inter, le 9 novembre dernier, le Renaudot 2014, à savoir David Foenkinos, parler de son livre « Charlotte », enfin primé après avoir été annoncé comme l’un des favoris du Goncourt.

Bon, je passe sur le sujet du livre, l’histoire pathétique de Charlotte Salomon, peintre allemand réfugié dans le sud de la France, dénoncée, puis exterminée par les Nazis. L’auteur s’en est épris, à ses dires mêmes.

Mais comment en parle-t-il, à une heure de grande écoute ?

« je suis stupéfait de… », « elle est en capacité de… », « pour moi, c’est une grande stupéfaction… » et des « voilà » toutes les trois phrases, selon la mode parisienne et journalistique…

Sans doute le trac a-t-il joué, pour un écrivain peu habitué aux micros… Mais quelle langue pauvre et incorrecte donne-t-il à entendre à la jeunesse, lui qui devrait être un modèle, l’écrivain contemporain de langue française !

Que peut-on en déduire de la langue écrite par cet auteur, que du coup, je n’ai pas envie de découvrir ?

Rien sans doute…

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