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15/07/2014

Lexicodiversité

Dans un billet précédent, je m'insurgeais contre la pauvreté de nos vocabulaires, au regard de la richesse lexicale de notre langue.

Voici un exemple de cette diversité, dans l'Iris de Suse, encore une fois. 

 

"- Je le connais, dit-elle, c'est le Bijou de Quelte.

- C'est lui, dit Tringlot, mais cette fois on va un peu le dorloter. Il se surplombe et il a tendance à fouetter du genou. Il faudrait le parer à fond ; si on se contente de le blanchir, il perd pied tout de suite.

- On l'a toujours paré à fond, dit-elle, enfin, tant qu'on a pu. Il n'est pas commode. Même au travail il se débat comme un diable. D'ailleurs, il a toujours usé ses fers en pince.

- Ce n'est pas sa faute, vous verrez les avalures, vous m'en direz des nouvelles. Si on le dessole, si on l'étampe maigre et si on le planche, barca.

- Vous êtes de la partie ? 

- Un peu, dit Tringlot, et il mit dans ses deux petits mots une humble fierté, comme il convenait.

- Alors, demain en huit. mais il faudrait quelqu'un pour le morailler. Je suis seule." etc. 

Et, en prime, on a un bel oxymore...

PS. le dialogue concerne un cheval... 

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