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18/05/2020

Les mots du corona X

J’ai oublié de vous parler de ma découverte lexicographique liée au corona. En fait, ça commence par un gag, qui a circulé sur internet : M. Véran, Ministre de la Santé, expliquait en début d’année (ou était-ce l’an dernier?) lors d’un entretien télévisé, pourquoi la grippe saisonnière disparaissait chaque printemps ; parce que les gens ouvraient les fenêtres, sortaient dans la rue et, en bref, n’étaient plus confinés. Apprendre que le déconfinement printanier nous sauvait chaque année d’un virus, alors même que l’on nous confinait pour échapper à un autre, eut quelque chose de réjouissant ; ce fut un énorme éclat de rire. D’aucuns y virent une justification à leur opposition entêtée au confinement décidé le 17 mars 2020…

La lumière nous vint quand, récemment, un des innombrables experts qui nous éclairent chaque soir sur les chaînes d’info en continu, nous conseilla, outre de respecter scrupuleusement les gestes-barrières, d’aérer nos lieux de vie. Bon sang mais c’est bien sûr ! L’air des locaux confinés est un poison qui nous irrigue de gouttelettes (ou d’aérosol?), donc de virus.

Il y a donc confinement et confinement : il faut confiner les gens mais déconfiner les pièces d’habitation. C’est bien cela, M. le Ministre ?

On aurait dû le comprendre tout de suite quand Air France, peut-être à juste titre, proclamait qu’on pouvait se confiner sans risque dans ses avions, au motif que l’air y était renouvelé sans cesse.

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