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28/08/2019

"Zéro de conduite" (Michel Onfray) : addendum

Voici une nouvelle qui ne vous intéressera guère, amis d’Amérique… Mais l’occasion est trop belle de pointer une concomitance entre un billet de ce blogue (l’analyse du livre « Zéro de conduite » de Michel Onfray, datée du 26 août 2019 – il y a deux jours) et l’actualité.

Vous vous souvenez sans doute, vous qui avez lu ce billet, que j’y évoquais les piques de l’auteur au sujet de Mme Sylvie Goulard, ex-Ministre de la Défense du gouvernement français, obligée de démissionner à cause de soupçon d’utilisation d’indemnités européennes à des fins partisanes (pour mémoire, ce parti s’appelle le MODEM, c’est celui de M. François Bayrou, également démissionnaire à l’époque). Michel Onfray n’y allait pas de main morte, en 2017, quand il commentait la trajectoire de cette dame, qui, avant d’être ministre, avait été largement rémunérée pour réfléchir sur la gouvernance de l’Union européenne, par une fondation américaine (dont on se doute qu’elle n’a que des visées amicales et philanthropiques sur ladite Union…).

Hélas, mille fois hélas ! Le pire – ou le plus sidérant – était à venir !

On apprend aujourd’hui, dans le fil du Figaro, qu’après avoir rebondi à la Banque de France, Mme Goulard allait être proposée par le gouvernement français à un poste de Commissaire européen (à Bruxelles) !

Oui, vous avez bien lu ! L’Union européenne est bonne fille : on peut toujours « l’étudier » pour le compte d’une puissance alliée mais concurrente (donc pas forcément bienveillante), on peut toujours être soupçonné d’emplois fictifs, on aura toujours une bonne chance d’entrer dans le saint des saints, la Commission non démocratiquement élue qui, de Bruxelles, décide de nos modes de vie et de notre avenir.

PS. Les médias justifient cette décision par le fait qu’elle a été l’un des premiers « ralliés » à M. Emmanuel Macron, lors de l’annonce de sa candidature à la Présidence, cet engagement lui ouvrant toutes les portes… Objectivement, on peut y ajouter son « européennité » incontestable (tout son CV tourne autour de l’Union européenne). Et aussi son cursus : Sciences Po Paris et l’ENA (comme le Président)…

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