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29/12/2014

Dis pas ci, dis pas ça (XII)

C’est à la lettre L (et pourquoi pas Y ?) que l’Académie aborde le cas du participe passé du verbe « faire », construit avec l’auxiliaire « avoir » et suivi d’un infinitif ; exemple typique : « La maison qu’il a fait bâtir ».

On constate que pas mal de gens n’accordent pas (plus) le participe passé avec le complément d’objet direct (COD) placé avant l’auxiliaire « avoir » : « La maison qu’il a construite de ses mains ». Par une de ces aberrations qu’on a du mal à comprendre, les mêmes personnes s’avisent souvent « d’accorder » le participe passé « fait » avec le COD placé avant. Or, dans l’exemple précédent, le participe passé « fait » est invariable.

On rappelle à l’occasion de ce paragraphe que, depuis la réforme de 1990, il est recommandé de traiter de la même manière le participe passé du verbe « laisser » : « Il nous a laissé partir ».

Pour ma part, je pense que la confusion vient des cas où l’infinitif qui suit « fait » commence par une voyelle comme « é » : « L’antenne qu’il a fait ériger » (forme correcte) se prononce comme « L’antenne qu’il a faite ériger » (forme incorrecte)…

Rien à voir mais on écrit "Elle est venue me voir".

 

 

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