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29/06/2017

Synchronicité

Vous vous souvenez, public, de ma devinette XX et de ses réponses publiées dans la journée du 26 juin 2017. Il y était question entre autres du champion cycliste Bernard Hinault… Ce dernier, parmi d’autres faits d’armes et exploits inoubliables, avait grimpé vers l’Alpe d’Huez en 1986 à un rythme d’enfer, après avoir lâché tout le monde à cinq minutes, sauf le maillot jaune, son coéquipier Greg Lemond qu’il a littéralement tracté tout au long des fameux dix-sept tournants de cette célèbre fin d’étape, construisant ainsi un nouveau monument du Tour de France et du sport en général. Pour illustrer mon billet, j’avais joint trois photos mythiques, dont celle où Greg Lemond, époustouflé par la performance, poussait son rival vers la victoire d’étape, cent fois méritée. 

Hinault mano a mano 4.jpgQuelques heures plus tard, j’étais devant « Le distrait » (qui fait toujours rire) ou plutôt devant une nième interruption publicitaire débilitante, que je cherchais à éviter en passant d’une chaîne à l’autre. Je suis arrivé par hasard sur « L’Équipe » qui rediffusait… la chevauchée fantastique des deux compères sous le soleil de juillet 1986 ! 

C’est cela la synchronicité : la conjonction de deux événements indépendants. C’est Carl Gustav Jung, le psychanalyste suisse qui a inventé cette notion, suite à l’irruption d’un scarabée d’or dans la pièce où il écoutait une patiente raconter son rêve… d’un scarabée d’or. 

C’est mystérieux. Ou bien peut-être est-ce comme l’aléatoire, à savoir un concept qui cache notre ignorance et nous permet de raisonner quand même ? Peut-être découvrirons-nous un jour les liens invisibles entre ces phénomènes sans relation apparente et qui se produisent néanmoins en même temps… Einstein disait : « Dieu ne joue pas aux dés ».

26/06/2017

Irritations linguistiques LI : partagées

C’est M. Hervé Lecade, de Kervec, qui m’a fait plaisir l’autre jour, en écrivant un billet fort pertinent dans le courrier des lecteurs de Marianne (2 juin 2017) !

Il s’étonnait que, dans son discours du 14 mai 2017, M. Emmanuel Macron utilise la formule « J’aurai besoin de chacun », alors qu’il ne manque jamais de préciser (redondance permanente, et il n’est pas le seul malheureusement) « les Françaises et les Français », « celles et ceux… », au mépris de la langue académique selon laquelle la forme du pluriel englobe le masculin et le féminin.

M. Lecade ajoute malicieusement « Entendait-il par là vouloir s’entourer de collaborateurs de sexe masculin ? Voulait-il prendre ses distances en fin de message avec un certain féminisme étroit qui étend ses revendications jusque dans la grammaire ? ». Si c’est le cas, bravo ! Car on est lassé des dites revendications pointilleuses et permanentes… Certains en sont à décréter que , comme il n’y a jamais eu de femme à ce poste, le choix s’impose pour le perchoir de l’Assemblée nationale ! Et l’expérience ? et la compétence ?

Notre éditorialiste d’un jour a relevé une autre phrase intéressante. M. Macron a proclamé « Je servirai notre peuple », « reconnaissant par là même l’existence de peuples, la mondialisation regroupant des peuples ayant une histoire, une identité, une langue, des us et coutumes qui en font la richesse ». Re-bravo !

Devinette XX : Anne, Bernard, Guillaume et les autres (réponses)

Il s’agissait bien sûr de Mme Belkacem, de M. Alan Greenspan (ancien Directeur de la Réserve fédérale américaine), de Mme Anne Hidalgo (Maire de Paris), de M. Bernard Hinault (dernier vainqueur français de cinq Tours de France cyclistes) et de M. Guillaume Pépy (Président de la SNCF).  Hinault mano a mano 2.jpg  Hinault mano a mano 3.jpg

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