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01/03/2015

L'art de la préposition (II)

Je vous avais dit le 6 février dernier que l’art de la préposition se perdait (comme les claques d’ailleurs, dans certains cas, mais c’est une autre histoire…).

 

Ribéry.jpgMaintenant que j’ai l’œil, mon oreille repère quantité d’aberrations. Il n’y a pas que les prépositions, il y a aussi l’accord approximatif des pronoms relatifs et interrogatifs. À la radio, je veux bien croire que les gens interrogés ont le trac et construisent leurs phrases au jugé ; on raille souvent les footballeurs mais il n’y a pas qu’eux (en fait, si, il y a la queue…).

Donc ce matin-là, 27 février 2015, qu’est-ce que j’entends sur France Inter (à France Inter ? dans France Inter ?) ?

Une dame nous explique que, dorénavant, on fabrique « une crème brûlée dans lequel on trouve une huile essentielle ». Tout cela pour dire que les arômes artificiels vont être remplacés par des extraits de plantes. La Drôme est montée dans ce train très « nature » et « bio ». (Après avoir fait une réclame éhontée pour les Yvelines, il est bien normal que je mette en valeur d’autres départements, avant qu’ils ne disparaissent).

À Paris, pas d’huile essentielle mais beaucoup d’hydrocarbures ; ou plus exactement, de résidus très peu naturels de combustion d’yceux. AirParif tire la sonnette d’alarme et s’étonne que les Pouvoirs publics ne fassent pas respecter la loi (NDLR : pas étonnant, il faudrait brusquer les acharnés de la bagnole et ceux qui ne veulent pas entendre parler d’hybride ni d’électrique, pas assez viriles…). Son directeur déclare ainsi, à une heure de (très) grande écoute : « L’ozone pose des problèmes sur la santé ».

Voilà, c’est assez pour un dimanche, non ?

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