31/01/2015
Les filles de rêve ne sont pas décevantes (V)
On sent que A. Corbin écarte la sylphide de Chateaubriand car elle naît d’une confession un peu psychiatrique et non pas d’une création poétique ou romanesque. C’est très subtil, réfléchissez bien. Elle aussi se retrouve entre Diane et Vénus.
Graziella fut réédité près de « quatre-vingts fois » (sic). Encore un qui n’a pas lu tous les billets de ce blogue. On lit aussi « Pour avoir considéré la jeune fille transfigurée par les larmes, l’image de Graziella… » ; c’est une phrase qui n’a pas été relue. Foin de la belle écriture, A. Corbin inclut cette égérie de Lamartine dans les filles de rêve ; après tout, c’est lui le patron !
Aurélia (de Gérard de Nerval) subit le même sort que la sylphide car elle ressortit plus de la rêverie que du rêve (sic). Historiquement, sa figure coïncide avec la dissolution progressive de la figure (de la fille de rêve), à partir du milieu du XIXè siècle.
Avec une exception, célébrissime : Yvonne de Galais. Elle a certains traits de Diane et clôt la cohorte, « dont on aura, je pense, saisi la cohérence ».
On peut rêver…
08:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
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