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16/01/2015

Les lunettes d'Audrey Pulvar

Audrey Pulvar.jpgLe point faible d’Audrey Pulvar, ce sont ses lunettes, je trouve. Et ce qui est sûr, c’est qu’elles ne deviendront pas Président de la République…

Sinon, Audrey est une francophone vigilante et efficace. Je l’ai déjà signalé dans un de mes premiers billets. Hier, elle a parlé de mot-dièse sans avoir l’air de rien, naturellement, quand tant de ses collègues se gargarisent de hashtag.(voir mon billet du 8 septembre 2014 sur le sujet).

Plus une émission sans que l’on parle de Tweeter ou de Facebook ou des deux. Et quand on échappe aux messages Tweeter en bas de l’écran, à lire pendant qu’on écoute le journaliste, on a de la chance. Aucun doute, deux heures à cette dose-là nous abrutissent. Sans compter que le français des messages en question, c’est souvent tout et n’importe quoi. Un blogue spécialisé n’y suffirait pas.

Une fois de plus, ces deux outils qui se sont imposés, en partant de rien, sur une bonne partie de la planète, sont américains ; les Chinois, qui en ont les moyens, la langue commune de grande diffusion et qui veulent préserver leur indépendance et la maîtrise de leurs outils de communication, créent les leurs. Peut-être qu’un jour, nous les utiliserons, et les Américains aussi.

L’effet réseau joue pour eux désormais : il y a tellement d’abonnés que celui qui ne veut pas les utiliser, reste également en-dehors de l’actualité (immédiate). J’ai été frappé que ce soit sur Tweeter que David Cameron ait annoncé son intention de participer au rassemblement de Paris le 11 janvier 2015…

Mais ce qui est dramatique, c’est que les bons côtés de ces nouveaux médias innovants et utiles, ont été immédiatement détournés à des fins criminelles ; les terroristes les utilisent pour préparer et surtout pour médiatiser leurs méfaits. Monde effrayant…

Le débat suite aux attentats a migré vers l’éducation (nationale) et le défaut d’intégration. Et j’ai entendu un enseignant d’histoire-géographie expliquer, à propos de l’obstruction qui a été faite à la minute de silence, que beaucoup de ses élèves, en fin de troisième, ne disposent que de cinq cents mots et que, du coup, ils ne comprennent pas quantité de choses écrites ou dites ici ou là. Un autre a rappelé que le manque de moyens pour « verbaliser » conduit à la violence (physique).

Face à cela, mon pauvre blogue est bien démuni…

Il va continuer néanmoins en dénonçant le franglais, comme par exemple le summer jobbing, à promouvoir une langue « bien balancée » ou « bien tempérée » comme aurait dit Jean-Sébastien et à citer de temps à autre tel ou tel de nos plus grands écrivains et poètes.

Justement, je suis en train de lire un livre récent, décevant. Je vous en parlerai la prochaine fois.

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