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15/01/2015

Manifestations consacrées à la langue française

Il y a chaque jour, dans la rue et dans les médias, des formules incorrectes, des mots impropres, des journalistes qui sauraient les éviter (sans doute) mais qui préfèrent « faire moderne » et des gens qui s’en fichent ou parfois ne savent pas ce qui est correct, et qui seraient bien étonnés que l’on s’intéresse au français « correct » comme dans ce blogue. D’autres enfin qui considèrent que c’est un débat « de classe », voire une « lutte de classe »…

Léa Salamé.jpgJ’ai noté par exemple (Léa Salamé, le 13 janvier 2015, 7 h 50, France Inter) : « Pourquoi ils ont réussi ? ». Et son interlocuteur lui répond, croyant bien faire : « Pourquoi est-ce qu’ils ont réussi ? »…

On pourrait croire la cause perdue.

Mais, à côté de cela, il y a des émissions culturelles comme « La grande librairie » à des heures de grande écoute, après tant « d’Apostrophes », de « Bouillon de culture » et de « Grand échiquier » ! On n’y corrige pas le français mais on y admire et on y promeut la littérature, ce qui revient à peu près au même. Combien de pays à travers le monde font de même ?

Il y a des chroniques dans de nombreux journaux qui sont consacrées à la belle langue (je ne dis pas « qui sont dédiées » car l’Académie le déconseille).

Il y a des livres de recommandations ou d’humeur ; en plus de ceux que j’ai déjà cités, en voici encore un : « Petit traité de la langue française » d’Alain Bladuche-Delage (Bartillat, 2007), état des lieux d’une langue en pleine mutation. Et un autre : « Le carnet du savoir-vivre au bureau » (Laurence Caracalla, Flammarion-Le Figaro, 2009), qui recense les tics de langage : « J’ai envie de dire » (eh bien, dis-le !), « Y a pas de souci » (apprécié des vendeuses de fringues), « Tout à fait », « C’est clair », « À très vite »…

Il y a des stages de formation pour élèves des Grandes écoles trop polarisés sur les maths et qui écrivent comme des cochons.

Il y a des clubs d’orthographe – mais oui – !

Mieux que cela ! Il y a des manifestations autour du français, et je ne parle pas ici des salons du livre (il y en a un par exemple à Égliseneuve d’Entraigues dans le Puy de Dôme, chaque année fin juillet) !

En voici quelques-unes. Je serai reconnaissant aux lecteurs qui m’en signaleront d’autres.

En premier lieu les dictées ; celle de Bernard Pivot bien sûr mais aussi la Dictée des Amériques qui est organisée par nos cousins québécois et diffusée sur TV5. Et aussi les Timbrés de l’orthographe (Le Figaro-La Poste).

Et enfin, venons-en au fait, je voulais signaler les Journées consacrées ici et là à la langue ou aux langues : le Festival européen latin-grec de Nantes, le Festival du mot à La Charité sur Loire (fin mai), la Semaine de la langue française et de la francophonie (fin mars).

De même que les golfeurs organisent leur année et leurs voyages pour assouvir leur passion (d’un parcours à l’autre), de même que les amateurs de musique classique ou de jazz peuvent programmer leur été au gré des festivals, de même les passionnés de mots et de syntaxe peuvent quasiment y consacrer leur temps libre, d’un bout de la France à l’autre.

Je n’ai pas parlé des voyages virtuels, des « sites » et des blogues sur le réseau international (internet). Ils sont innombrables et feront l’objet d’un prochain billet.

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