31/12/2014
Dans l'interminable ennui de la plaine
Dernier jour de l’année 2014… riche en événements !
Aujourd’hui, ni consigne ni devinette ; la poésie toute simple…
Dans l’interminable
Ennui de la plaine,
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune,
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Comme des nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive ?
Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Commentaire des internautes sur ce poème de Paul Verlaine (Romances sans parole) : (je résume) « C’est juste magnifique » (Ils disent la même chose à chaque nouveau disque de Céline Dion)… Cela étant, un internaute qui lit Verlaine ne peut pas être totalement nul.
Mon commentaire : vous avez noté que Paul Verlaine se permet la forme interrogative bâtarde « Quoi vous arrive ? », au mépris du billet « Dis pas ci, dis pas ça » de ce blogue… Comment voulez-vous que les petits Francophones parlent correctement après ça ?
Il évoque aussi les "forêts lointaines"… Naturellement, rien à voir avec ces animateurs de télé bavards et incultes qui annoncent à tout bout de champ "la prochaine chanson" (au lieu de "la chanson suivante"). Ici, il s'agit des forêts proches, tout simplement.
08:33 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
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