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31/08/2014

Les merveilleuses exceptions du français. Troisième partie : la fin des mots

 

 

À la fin des mots

 On peut en général « deviner » la lettre finale en mettant le mot au féminin (là, les féministes devraient être contentes…) ou en examinant les dérivés (là, les financiers devraient être fiers…).

 

Ainsi

on écrit :

parce qu’on écrit :

paysan

paysanne

marchand

marchande

commerçant

commerçante

bond

bondir

mont

montagne

Etc.

 

 

Ce procédé est très utile. Il peut également s’appuyer sur les racines latines, quand on les connaît. Et donc, très souvent, on peut affirmer, comme Rouletabille : « Ce mot ne PEUT pas s’écrire autrement », même si on ne le connaît pas !

 

Cela étant, il y a des exceptions :

on écrit :

bien qu’on écrive :

abri

abriter

favori

favorite et favoriser

 

Pour la lettre finale des participes passés, la règle est la même et il n’y a que deux exceptions :

on écrit :

bien qu’on écrive :

absous

absoute

dissous

dissoute

 

Elle est pas belle, la vie ?

 

Tous les verbes en :

se terminent par :

sauf :

OIR

oir (vouloir)

Boire et croire

 

Tous les adjectifs en :

se terminent par :

sauf :

OIR

oire (ostentatoire)

Noir

 

Tous les noms féminins en :

se terminent par :

sauf :

OIR

oire (pétoire)

Aucune exception !

 

Tous les noms masculins… eh non ! il n’y a aucune règle (cela n’étonnera pas les féministes).

 

Ma source : encore une fois, le Berthet (voir les billets précédents).

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