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25/07/2014

Abrégeons mais comme il faut

On a souvent (mais pas toujours...) besoin d'aller vite, y compris par écrit.

Le langage texto et le langage des forums sur internet usent et abusent des abréviations, dans une tentative vaine de faire que la langue écrite soit "de l'oral sans parole". Cette course à l'ellipse et à la concision masque peut-être quelques difficultés inavouables avec l'orthographe mais privent surtout leurs lecteurs du temps de la réflexion et du recul nécessaire.

Quoiqu'il en soit, les abréviations existent et sont bien utiles dans la langue écrite orthodoxe que nous essayons de préserver. Leur bon usage n'est pas toujours connu. Voici quelques rappels.

Pour terminer une énumération, on utilise "etc." (et cetera, avec un point de troncature, cf. infra) ou bien "..." (trois points de suspension) mais pas les deux ni deux points ni quatre points.


Les premiers, deuxièmes, etc. s'écrivent : 1er , 1re, 2nd, 2de, 1° (primo), N° (numéro).

Pour renvoyer à une source à part, on écrit : cf. (avec un point de troncature).

On écrit "c.-à-d." pour "c'est-à-dire".

Et enfin, le fameux point de troncature !

On n'écrit pas de point à la fin d'un mot abrégé si le dernier caractère de l'abréviation est aussi celui du mot à abréger. Exemple : "Mme" pour abréger Madame et "Dr" pour Docteur.

Dans le cas contraire, on écrit un point, qui vaut pour tout le reste du mot qui a disparu (qui a été abrégé). Exemple : "M." pour Monsieur (et non pas "Mr" comme tous les franglophones aiment l'écrire, pour "faire anglais"). De même "MM." pour Messieurs.

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