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22/10/2021

"La France n'a pas dit son dernier mot" (Éric Zemmour) : critique (VI)

Moins grave et moins clair est le chapitre sur Dieudonné et Manuel Valls. À force d’aimer le paradoxe et d’en jouer, à mon avis, on brouille les pistes, puisqu’il renvoie les deux protagonistes dos en dos en prétendant qu’ils sont issus de la même « matrice idéologique ». Difficile à suivre tout de même.

Encore moins grave et pour tout dire méritant réflexion, ces analyses à rebrousse-poil, un brin provocatrices, un peu monomaniaques et paranoïaques mais argumentées, comme celle qui voit dans le film « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » autre chose que ce qu’y ont vu la plupart des gens : « (…) le génie et le rôle historique du cinéma contemporain : enterrer la civilisation française et européenne sans fleurs ni couronnes ; entériner le grand remplacement dans la joie et la bonne humeur » (page 185). Tout cela parce que, pour lui, les quatre filles du couple de grands bourgeois « sont le produit de siècles d’éducation, de raffinement (…) Elles sont des objets de désir, d’amour, des proies consentantes qui cherchent (…) le vainqueur de la sélection naturelle (…) Et les triomphateurs de cette guerre millénaire sont les représentants gouailleurs et vulgaires de ces minorités venues régénérer la vieille France décatie et décadente ».

Une fois que l’on a dit cela, quel commentaire peut-on faire sur ce récit « politique » ? Qu’il est passionnant parce qu’actuel et concret, documenté, argumenté et engagé, percutant, et autocritique à plusieurs reprises. Voyons cela de plus près…

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