04/02/2019
"Crime et châtiment" (Fédor Dostoïevski) : critique II
Il ne fait pas bon penser à contre-courant et mépriser un texte que la majorité considère comme un chef d’œuvre, un texte à lire et à relire, un livre que tout le monde doit avoir lu, le plus accessible de ce pilier de la littérature russe qu’est Dostoïevski (Diable ! aurai-je le courage d’attaquer « Le joueur », « Les possédés » et « Les frères Karamazov » ?). Je me suis donc penché sur les commentaires des passionnés du site Babelio à propos de ce roman… Ils sont dithyrambiques ! Et surtout très fouillés. Ce sont des analyses que, faute de compétences universitaires en la matière et faute d’attirance pour le coupage de cheveux en quatre, je ne sais pas – et ne veux pas – faire.
Untel voit dans « Crime et châtiment » non pas un mais quatre criminels. Un autre identifie deux scènes d’anthologie. En particulier, le jeu du chat et de la souris entre le policier et le criminel – qui reste bien énigmatique, soit dit en passant – est considéré comme un monument de mise en scène. Un autre encore y voit un roman social…
Clara Dupont-Monod, sur France Inter le 22 novembre 2018, a fait un parallèle convaincant entre « Crime et châtiment » et « Thérèse Raquin » de Zola, deux romans qui décrivent la punition infligée à un criminel après son crime : il y pense sans cesse et ne peut plus vivre comme avant.
Bref, je suis passé à côté de la plaque des spécialistes !
Reste la Sibérie de l’épilogue qui m’inciterait à commencer « L’archipel du Goulag » qui attend sur ma table de nuit, histoire de bien terminer l’année 2018.
07:00 Publié dans Dostoïevski F., Écrivains, Littérature, Livre, Roman | Lien permanent | Commentaires (0)
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