Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/11/2017

L'orthographe, c'est tout

Marianne nous apprend, dans son numéro du 20 octobre 2017, sous la plume de Thomas Vallières, que M. Blanquer, sobre et pragmatique ministre de l’Éducation nationale, « a prononcé un non ferme et définitif à cette mode consistant à neutraliser le genre des mots et des adjectifs au nom d’une prétendue féminisation du vocabulaire, instituée dans une recherche d’égalité (...). Rendons grâce au ministre d’avoir enterré cette lubie naguère saluée par Najat Vallaud-Belkacem, aventurée sur une voie puérile qui consiste à abîmer notre langue ».

 « On va pouvoir en revenir à la mission première de l’école qui est la transmission des savoirs et la formation des esprits, domaine dans lequel il y a trop de travail pour embrouiller la tête des élèves (tous sexes confondus) ».

Dans son enthousiasme, le journaliste écrivait : « Le débat sur l’écriture dite inclusive est clos et nul ne s’en plaindra ». À l’école, oui, et l’éditeur qui a voulu se faire de la publicité à moindres frais, en sera pour son argent.

Ailleurs, ce n’est pas sûr…

Et l’Académie française, qui a été mieux inspirée, a soufflé sur les braises quelques jours plus tard en déclarant qu’il s’agissait d’un crime contre la langue. Quelle emphase, quelle outrance !

Non, ce n’est qu’un avatar supplémentaire de la bienpensance et de l’égalitarisme jusqu’au-boutiste.

Les commentaires sont fermés.