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28/01/2017

Devinette XVIIf : auteurs français de la seconde moitié du XIXème siècle

Après le romantisme du début du siècle, mon « Tableau chronologique des principaux auteurs et mouvements littéraires » (je n’ai pas d’autre référence bibliographique) note, pour la seconde moitié, le réalisme (Flaubert), le naturalisme (Zola et Maupassant), le parnasse (Leconte de Lisle) et le symbolisme (Baudelaire, Verlaine, Rimbaud et Mallarmé). Aucune mention de Charles Péguy ni d’Ernest Renan, auxquels on se réfère beaucoup aujourd’hui. De même qu’à la période précédente, on avait perdu Barbey d’Aurevilly, Sainte-Beuve, Mérimée et Gautier, ici on oublie Erckmann et Chatrian, auteurs du délicieux et émouvant « L’ami Fritz », qui peut-être ne parle vraiment qu’aux gens de l’Est, Alphonse Daudet, chantre de la Provence et auteur des non moins émouvantes « Lettres de mon moulin ».

Dans mes souvenirs de lycéens, je trouve surtout les poètes, en l’occurrence Baudelaire, Verlaine et Rimbaud, et, en vrac, une charogne, les parfums de femme, une passante, les correspondances avec les couleurs, le coup de pistolet, le petit tour en Belgique, le bateau ivre, le soldat mort et, prenant ses cliques et ses claques, la future idole du dernier Nobel de littérature s’embarquant pour l’Abyssinie (ou bien était-ce l’Éthiopie ?). 

Et dans les romanciers, qui dans mon Panthéon littéraire ?

Flaubert, sans doute un virtuose de l’écriture, m’a dégoûté (pour l’instant) de son œuvre à l’occasion de la lecture de « Madame Bovary », qui reste, je ne sais plus pourquoi, l’un des quatre ou cinq livres que je n’ai pas terminés. À reprendre, évidemment.

De Zola, je n’ai lu que « Au bonheur des dames », que j’avais apprécié et qui m’a poussé à constituer petit à petit une étagère de Rougon-Macquart, en attendant que la disponibilité pour lire arrive ; elle est arrivée et je n’ai toujours pas entamé la saga par le premier tome. Cela viendra.

Maupassant, qui fit les délices de notre ancien Président-Académicien, ne m’a pas séduit à ce jour ; il est vrai que je me suis arrêté après « Une vie » ; manque de souffle, de piquant, de style… Tant qu’à lire un roman normand, pourquoi pas les aventures imaginées par Maurice Leblanc (mais dans ce cas, il faut attendre un peu que le siècle cède sa place).

La seconde moitié du siècle va aussi voir éclore de futurs talents originaux, tels Anatole France et André Gide, et des romanciers sans doute de second ordre mais populaires, comme Pierre Loti, Paul Bourget, René Bazin, Jules Renard, Maurice Barrès, Henry Bordeaux… Mais je vais trop loin, mon billet devient la liste fastidieuse à parcourir de tant et tant d’écrivains oubliés. 

Qu’à cela ne tienne, à la fin du siècle se profile le nouveau géant qui fera de l’ombre au siècle suivant, et pas seulement aux jeunes filles en fleur.

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